La biodiversité

La biodiversité est l’ensemble des espèces vivantes qui peuplent la planète : plantes, animaux, champignons, micro-organismes, mais aussi leur diversité génétique et tous les écosystèmes dans lesquels ils vivent.

La préservation de la biodiversité est vitale, car les organismes qui la constituent participent aux grands cycles écologiques de l’air, du sol et de l’eau.

 

•<< Afin de préserver la biodiversité, la municipalité met en place de nombreuses actions >>•

 

–> Nous avons recensé par le biais du SIMAL et de l’Institution Adour des espèces animales à préserver ; Sur notre territoire, on peut y retrouver :

  • La tortue cistude qui est une tortue d’eau douce carnivore protégée en France. Nous la trouvons sur les Saligues de Prentigarde. Nous lui préservons une zone de quiétude ainsi qu’un espace naturel de ponte : espace sableux.
  • Le papillon cuivré des marais, espèce en régression protégée en France. Il est présent dans nos prairies de zone humide. Les chenilles se nourrissent de différents rumex qui sont des plantes hôtes où les femelles viennent pondre, d’où l’obligation de conserver les prairies avec des fauches tardives et de respecter le cycle végétatif du Rumex (Oseille).
  • Le vison d’Europe, petit mammifère carnivore de la famille des mustélidés possède une zone Natura 2000 de 48ha dans la vallée du Brousseau qui lui est dédiée. Sept mares d’une cinquantaine de m2 ont été créées afin de favoriser le développement des batraciens dont le vison d’Europe se nourrit.

–> En parallèle voici quelques-unes de nos actions menées en zone urbaine :

  • Installation des nichoirs:
  • Spécifiques aux chauves-souris, grosses consommatrices d’insectes et particulièrement de moustiques (50 % de leur poids en insectes/jour),
  • A mésange pour lutter contre la pyrale du buis,
  • A rouge gorge, rouge queue, merle.
  • Distribution de pièges à frelons asiatiques aux aturins qui souhaitent lutter contre les reines fondatrices (de fin mars à mai). A retirer au centre technique municipal.
  • Des journées de sensibilisation ont été effectuées en faveur de nos agents municipaux sur les plantes invasives telles que : La Renoué du japon, l’érable négundo, la Phytolaca….

Nous souhaitons encore faire davantage en recensant et en préservant des variétés d’orchidées présentent sur notre territoire tout en respectant le cycle de développement. En effet, nous avons découvert plusieurs spots d’Orchis Bouffon (Anacamptis morio) sur nos prairies. C’est une plante de pleine lumière qui peuple des pelouses, des prairies maigres, des lisières et des bois clairs. L’espèce est classé « LC » (préoccupation mineure).

 

La fragilité de notre environnement liée à la proximité de l’Adour nous impose d’adapter nos pratiques et de préserver nos ressources naturelles.

 

  • Dans le cadre de la consultation de nos fournitures en fertilisation et amendement, notre collectivité établit une analyse de sols annuelle. Ces analyses sont notre base de travail pour la fumure des terrains de sport et notre fleurissement de pleine terre. Nous nous orientons de plus en plus vers un amendement organique végétal et animal. Nous sommes entrés dans une démarche d’utilisation d’activateur de sol, de biostimulants (types bacillus) pour favoriser la vie microbienne dans nos sols et une meilleure assimilation des éléments nutritifs.
  • Le paillage est la base de toutes nos plantations, hormis les massifs de plantes annuelles. Nous ne travaillons plus que par couches dans nos massifs arbustifs, nos fosses à arbres, nos accompagnements de voirie. Le paillage que nous utilisons est du BRF (bois raméaux fragmentés) issu du recyclage de nos déchets d’élagage et abattage. Ce paillage limite les besoins en eau, limite la pousse d’herbe et au fil des années, s’avère être un très bon substrat.Sur les 237m2 de plantes à massif nous utilisons des paillages plus fins, type : paille de lin, chanvre, copoflora (peuplier), coque de sarrasin…
  • L’arrosage est aussi un élément clé. Un agent est chargé du suivi des consommations en eau sur les stades et les espaces verts. Il est responsabilisé sur la maintenance des réseaux et a pour objectif de rationaliser les consommations sur toutes les installations programmées. Tout l’accompagnement d’arrosage ponctuel est effectué par un véhicule électrique et une cuve à eau remplie avec l’eau de l’Adour. Pour les terrains nous possédons trois captages sur l’Adour, alors que les espaces verts arrosés sont alimentés par le réseau d’eau potable : 25 points de collecte.
  • Nous recyclons la totalité de nos résidus des déchets verts (déchets de tonte, feuilles mortes, matières organiques : terreau incorporé dans les nouvelles créations
  • S’agissant des insecticides, nous utilisons la PBI (Protection biologique intégrée) avec des lâchers de nématodes contre le tigre du platane (2 traitements annuels par prestataire) ou bien des lâchers de larves de coccinelles sur pucerons

–> La commune d’Aire sur l’Adour dispose de trois cimetières (22814m2 de surface) et sont tous inscrits dans une démarche d’enherbement en parallèle des mises en conformité, de l’accessibilité des PMR (personne à mobilité réduite). Dès 2017, nous avons fait le choix d’enherber une parcelle témoin en réalisant des mélanges spécifiques à base de trèfle à faible croissance et à entretien limité. Satisfait du résultat, nous avons poursuivi en interne le cimetière de Subéhargues à l’automne 2020 et celui du Mas se fera à l’automne 2021. Quant à celui du centre-ville nous envisageons de le faire à l’automne 2022.